" Un autre regard sur l'économie et sur l'argent"
Copyright: P. Aunac | G. Thiaffey-Rencordel | A-J Holbecq | Association A.I.S.E. | Association YHAD-FRANCE |
1-
La masse monétaire doit rester liée aux évolutions du progrès technique
et à celles de la population d'une nation.
Si la population s'accroît ou si les activités augmentent, la masse monétaire
en circulation doit s'accroître aussi: ce n'est pas de l'inflation. 2
- La monnaie est la propriété de la communauté. Elle devrait être
émise par son représentant mandaté. Elle ne coûte que le prix du papier
et des salaires pour la fabriquer. Mais aujourd'hui l'État ayant abdiqué
son pouvoir régalien de battre la monnaie, l'accroissement nécessaire
de la masse monétaire est réalisé sous forme de déficit budgétaire. Il
est financé par l'emprunt et coûte des intérêts exorbitants. L'argent
est créé sous forme de dettes, il est devenu propriété des banques et
non plus de la communauté. Le peuple a perdu sa souveraineté. 3 - Un faux billet peut avoir les mêmes effets qu'un vrai. Il perd "sa valeur" quand il se révèle faux et n'est plus accepté par celui qui le reçoit. En attendant il peut effacer des dettes et catalyser les échanges |
Développement
/ démonstration: 1.1 : Deux petits contes.
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1 - La signification
du mot "profit" semblait si évidente aux économistes du XIX
ème siècle qu’ils ne prirent pas la peine de définir ce mot. Le sens qui
prévalut est: "ce qui subsistait au crédit des comptes de profits et
pertes quand les pertes avaient été portées à leur débit." . Dis plus
simplement: "ce qui subsiste lorsque tous les frais sont déduits".
Or, les marges patronales étaient jugées seules profitables, donc les
salaires figurèrent au débit de ces comptes. 2 - Fondée
toute entière sur une définition aberrante du profit, la comptabilité
financière est responsable de ces désastres. Aux yeux des comptables,
la marge et le profit sont une seule et même chose. Or "profit"
ne veut pas dire "marge".
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Développement
/ démonstration: 1.2 : La logique comptable
Où il est montré qu'il s'agit plutôt "d'illogisme" comptable. |
2 - Il y a deux
sortes de profits: |
Développement
/ démonstration: 1.3 : Économie réelle
et économie symbolique
Comment la comptabilité a déformé ce qui était simple. |
Tout d’abord, on peut constater que le prix de vente d'une production n’est composé que de salaires et de marges emboîtées les uns dans les autres à la manière des poupées russes. On peut remarquer aussi que le prix de revient de l’ensemble d'une production est nulle puisque la production n’a pas coûté d’argent à la collectivité prise dans son ensemble. Le pouvoir d’achat économique des hommes est égal au total des ventes. (p = v) Le total du pouvoir d’achat économique des hommes est égal au total des salaires perçus par les salariés, plus les marges perçues par les employeurs. (p = s + m) L'ensemble des ventes est égal à l'ensemble des prix de revient augmenté de l'ensemble des marges. (v =m + r) Le total des prix de revient économiques des entreprises est égal au total des salaires qu’elles versent (r = s) Donc: 1 - La production ne consomme que du travail et des matières. Elle ne coûte pas d’argent. 2 - Les dépenses des uns engendrent le revenu des autres car l’argent ne se consomme pas, il circule. Dis autrement: la dépense de l'un devient une recette de l'autre. 3 - Dans tout prix, il n’y a que du salaire (et des marges) car la Nature ne se fait pas payer.4 - On dépense un "bien symbolique" (l'argent) pour recevoir des "biens réels" 5 - Quand on dit "ça coûte tant !" on fait, en fait, un arrêt sur image sur les flux (Un "coût" n'existe pas. Si un pont "coûte" 1 MF, en fait cet argent revient à la collectivité ) 6 - La baisse des prix a pour corollaire la baisse des salaires. |
Développement
/ démonstration: 1.4 Les lois des ensembles
économiques
Combien "coûte" une production? |
==> Tout abaissement des prix de revient des producteurs entraîne une chute du pouvoir d’achat des salariés. La réduction des prix de revient (par unité produite) entraîne inéluctablement celle des salaires (toujours par unité produite). On peut en déduire que l’usage brut du progrès technique conduirait au suicide économique. Ce sont les compensations qui ont permis à l’Occident de survivre au progrès. On distingue 9 types de compensations... |
Développement
/ démonstration: 1.5
Survivre au progrès technique |
Trois
remarques, concernant la création monétaire privée,
s’imposent : La
première: Il n’est pas nécessaire
pour la banque de posséder
le moindre billet de banque pour procéder à de tels jeux d’écritures. Ensuite,
nous pouvons comprendre que: -
La monnaie nationale n’a pas d’existence collective
Ce qu’il faut retenir, c’est que la création monétaire, aujourd’hui, permet
de produire les biens qui, vendus, valorisent la monnaie créée. Ou, comme
le dit André Chaîneau " l'offre de la monnaie précède
la demande" . |
Développement
/ démonstration: 1.6 : Un peu plus sur la
monnaie moderne
.. Comment pousse la monnaie ?... |
Le régime biologique de l’abondance, au contraire, est celui où les biens de consommation existent en quantités suffisantes pour satisfaire aux besoins de tous. Le régime de surabondance est celui où les quantités excèdent les besoins. Mais
il ne suffit pas ici que les biens abondent ou surabondent. Il faut,
en plus, pour que les consommateurs les achètent, qu’ils disposent d’un
pouvoir d’achat. Et
c’est ici que le bât blesse depuis deux siècles; Autrefois le goulet d’étranglement était la capacité productive. La demande existait toujours, quand un tailleur faisait 2 costumes, il gagnait 2 fois plus que quand il en faisait 1. Aujourd’hui, le goulet d’étranglement est la capacité d’investir ou d’acquérir. ==>
Sous un régime de pénurie, le pouvoir d’achat dépend de la production
et il est suscité par elle.
==> Sous un
régime d’abondance, le pouvoir d’achat conditionne la prospérité; il détermine
la production alors qu’il est déterminé par elle sous un régime de pénurie. |
Développement
/ démonstration: 1.7 : De la Pénurie
à l'abondance
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au 8 mars 2002, à suivre...
Dans l'ordre: >>